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De force
Date de parution : 03/03/2016
Éditeurs :
Belfond

De force

Date de parution : 03/03/2016
« Le temps de l’impunité est révolu.  Le temps des souffrances est venu. »
Elle ne m’aimait pas.
Pourtant, je suis là aujourd’hui. Debout face au cercueil premier prix sur lequel j’ai posé une couronne de fleurs commandée sur internet.
Car moi, j’ai voulu l’aimer. De...
Elle ne m’aimait pas.
Pourtant, je suis là aujourd’hui. Debout face au cercueil premier prix sur lequel j’ai posé une couronne de fleurs commandée sur internet.
Car moi, j’ai voulu l’aimer. De toutes mes forces.
De force.
Mais on n’aime pas ainsi.
Que m’a-t-elle donné ?
Un prénom, un toit et deux repas par jour.
Je ne garderai...
Elle ne m’aimait pas.
Pourtant, je suis là aujourd’hui. Debout face au cercueil premier prix sur lequel j’ai posé une couronne de fleurs commandée sur internet.
Car moi, j’ai voulu l’aimer. De toutes mes forces.
De force.
Mais on n’aime pas ainsi.
Que m’a-t-elle donné ?
Un prénom, un toit et deux repas par jour.
Je ne garderai rien, c’est décidé. A part le livret de famille qui me rappelle que j’ai vu le jour un 15 mai.
De mère indigne.
Et de père inconnu.

Lorsque j’arrive devant la porte de mon ancienne chambre, ma main hésite à tourner la poignée. Je respire longuement avant d’entrer.
En allumant la lumière, je reste bouche bée.
Pièce vide, tout a disparu.
Il ne reste qu’un tabouret au centre de la pièce. J’essuie mes larmes, je m’approche.
Sur le tabouret, une enveloppe. Sur l’enveloppe, mon prénom écrit en lettres capitales.
Deux feuilles. Ecrites il y a trois mois. Son testament, ses dernières volontés.
Je voulais savoir.
Maintenant, je sais.
Et ma douleur n’a plus aucune limite.

La haine.
Voilà l’héritage qu’elle me laisse. 
 
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EAN : 9782714459633
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 528
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782714459633
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 528
Format : 140 x 225 mm

Ils en parlent

«De force est le thriller qu'il faut absolument lire, une pépite machiavélique qui restera longtemps en mémoire. Quel premier chapitre ! Il diffère dans le style de ce qui va suivre. Il  met le lecteur dans un état d'incompréhension et d'émotion, abandonné à son sort et avide de connaître la suite.Thrilller particulièrement marquant car il ne laisse pas un moment de répit à son lecteur, je m'explique : les personnages vont être , à tour de rôle, le ou la coupable, impossible d'y échapper. Chacun a une part d'ombre, ou parait trop clean, les suspicions vont grandir peu à peu. Des situations très dures, psychologiquement difficiles, vont se succéder. Mais là est tout l'art de Karine Giebel, car le voyeurisme, l'insoutenable sont justifiés. Pas de scène gratuite et sans intérêt, tout est utile, pesé avec soin. Comme un puzzle, chaque pièce à son unique place. Comme je vous le disais plus haut, ce roman est addictif, d'une part pour les questions qu'il donne à se poser et aussi pour l'immertion que le lecteur ressent à se mettre à la place de chacun des personnages. Parfois on a envie d'en aider un puis c'est un autre qui suit... Les liens du sang, le pouvoir, l'amour, l'abandon de tout repère familiaux se projetent à nos yeux. L'homme peut être manipulateur, orgueilleux et mauvais. Essayer de le comprendre est particulièrement intéressant. Au fils des pages j'ai bien senti que l'inévitable allait arriver, que trop de questions ne pouvaient rester sans réponse. Les cinquante dernières pages vont être un choc pour le lecteur, les vérités plus dures les unes après les autres. Comme si nous  n'étions pas assez groggy, Karine Giebel ajoute un épilogue tout en émotion. Quoi de plus agréable de ressentir tant de souvenirs de lecture après plusieurs jours. Signe de grand roman. Karine Giebel est la reine du thriller français, mais ça, je le savais déjà...
Un thriller qui va marquer l'année 2016.»
Pascal Jaubert / Librairie Jaubert - Riez - 04
«Une lecture sous tension
Un an et demi après la parution de Satan était un ange Karine Giebel revient avec un nouveau thriller psychologique tendu. De force est un roman où il est question d’amour impossible, de culpabilité et de vengeance. Maud est agressée lors d’une promenade. Victime d’une tentative de viol elle est sauvée par un jogger présent sur les lieux, Luc. Ce dernier, garde du corps de profession, est embauché par le père de Maud suite à de nouvelles menaces. Armand Reynier n’excelle ni dans son rôle de père ni dans celui de mari modèle. Il pense que tout a un prix et surtout que tout s’achète. Il estime combler son absence et effacer ses tromperies avec des cadeaux et de l’argent. Seul le paraître importe à ses yeux. Luc aménage chez les Reynier pour remplir sa mission et être au plus près en cas de danger. Tout n’est que façade, le fruit est rongé par la jalousie, l’égoïsme et le sentiment de culpabilité. Le chantage, les avertissements de plus en plus violents mettent le chef de famille sous pression, jusqu’à l’ultimatum : la date de sa mort. Luc parviendra-t-il à éviter le pire ? Grâce à une écriture épurée et des chapitres courts l’auteur insuffle un sacré rythme à ce roman. La tension est partout et, surtout, elle monte à chaque chapitre jusqu’au final explosif. L’auteur maîtrise cet exercice à la perfection. Karine Giebel prend plaisir à torturer ses personnages et ses lecteurs pour notre plus grande joie.»
Bruno Lamarque / Librairie de la Renaissance - Toulouse - 31100
«Karine Giebel revient « en force » avec ce nouveau polar anfoissant et haletant. Une fois commencé il est impossible de le refermer.»
Nadège Torrenton / Cultura - Barrentin - 76

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • leslecturesdemorganne 28/02/2024
    Au vu des avis des amateurs de thrillers, j’avais hâte de découvrir l’univers noir et torturé de Karine Giebel ! Et encore, je pense que j’ai démarré par un roman « soft » 😅 J’ai choisi de commencer par un huis clos car c’est un genre que j’adore. Les personnages sont bien travaillés, l’ambiance est intrigante tout au long du récit. Beaucoup de non-dits nous font douter de tout le monde à la fois. La plume est quant à elle fascinante et addictive. On a hâte de savoir ce qu’il va se passer, les pages se tournent toutes seules. Et que dire de ce final… totalement inattendu et parfaitement orchestré. Quel talent !
  • Nanou75015 24/02/2024
    En plongeant dans le monde de « De Force »de Karine Giébel, j'ai ressenti une légère déception, surtout en comparaison avec d'autres chefs-d'œuvre de l'autrice. Mon anticipation de retrouver le style distinctif qui caractérise ses œuvres précédentes n'a pas été pleinement satisfaite. L'intrigue, malgré les tentatives habiles de l'autrice pour semer le doute, m'est apparue prévisible dès les premiers chapitres. L'élément clé de l'histoire, censé être entouré de mystère, a été dévoilé d'une manière qui n'a pas réussi à susciter l'effet de surprise escompté. Cela dit, je reconnais les efforts de l’autrice pour construire une intrigue complexe. Les personnages, bien que bien développés, n'ont pas toujours réussi à transcender les clichés, laissant une impression de déjà-vu. L'écriture de l'autrice demeure indéniablement fluide et immersive, mais l'ensemble a manqué de l'éclat émotionnel auquel je m'attendais. En fin de compte, bien que ce ne soit pas le sommet de l'œuvre de Karine Giébel, le livre mérite d'être exploré pour ses aspects intrigants, même s'il ne réussit pas à surpasser les attentes initiales.
  • Ladoryquilit 18/02/2024
    Pas le meilleur titre de l'auteure, mais un livre qui a tout de même réussi à me tenir en haleine durant quelques heures. J'ai beaucoup apprécié l'aspect psychologique de chaque personnage, même si je me suis doutée de quelques points. L'écriture reste toujours aussi prenante, une fois plongé dedans on a du mal à en ressortir, et au final la fin réussi à nous surprendre tout de même un peu.
  • philippedester 12/02/2024
    Voici le dernier roman, le 13e, de Karine Giebel qui restait dans ma bibliothèque. Je dois encore lire "Chambres noires" et j'attends la sortie en poche de "Glen Affric". "De force" n'est pas, à mon avis, son meilleur. Je l'ai trouvé tiré en longueur; je me suis ennuyé par moments (ce qui m'arrive rarement avec les thrillers) et, même si le lecteur veut savoir le fin mot de l'histoire, ce livre n'est pas un page-turner. Il n'est pas compliqué de l'abandonner pour vaquer à ses occupations (ce qui est un mauvais point !). Je n'ai rien éprouvé pour les personnages; c'est sans doute ce manque d'empathie qui m'a empêché d'apprécier totalement le roman. Maud Reynier, petite fille unique et trop gâtée d'un chirurgien de renom, est sauvagement attaquée lorsqu'elle se balade seule avec son chien (qui sera massacré, Karine Giebel ne recule devant rien !). Luc, un joggeur qui passait dans le coin lui vient en aide. Plus de peur que de mal ! Mais l'agresseur n'en restera pas là et Luc, garde du corps de profession, va être engagé par le chirurgien pour suivre sa fille, une fille qui n'en fait jamais qu'à sa tête. Très vite, elle tombe amoureuse de son garde et, petit à petit, elle se confie à lui. Elle pense que sa mère s'est noyée par sa faute; elle a été en cure de désintoxication; elle déteste sa belle-mère qui le lui rend bien. Un jour, l'agresseur de Maud s'en prend au chirurgien. Il est clair que c'est lui qu'il veut atteindre à travers sa fille. Mais qui est-il? Et pourquoi le père de Maud (un type imbuvable, soit dit en passant) refuse-t-il de mêler la police à cette histoire? Pour Luc, il est clair que le médecin a des choses à se reprocher. Luc est donc seul pour protéger cette famille peu singulière et pour retrouver l'agresseur et ses motivations... Bien sûr, la fin n'est pas du tout celle que le lecteur attend, même si j'ai quand même eu un peu la puce à l'oreille. Une intrigue très bien imaginée (j'envie le cerveau des maitres du thriller), mais un rien longuette...Voici le dernier roman, le 13e, de Karine Giebel qui restait dans ma bibliothèque. Je dois encore lire "Chambres noires" et j'attends la sortie en poche de "Glen Affric". "De force" n'est pas, à mon avis, son meilleur. Je l'ai trouvé tiré en longueur; je me suis ennuyé par moments (ce qui m'arrive rarement avec les thrillers) et, même si le lecteur veut savoir le fin mot de l'histoire, ce livre n'est pas un page-turner. Il n'est pas compliqué de l'abandonner pour vaquer à ses occupations (ce qui est un mauvais point !). Je n'ai rien éprouvé pour les personnages; c'est sans doute ce manque d'empathie qui m'a empêché d'apprécier totalement le roman. Maud Reynier, petite fille unique et trop gâtée d'un chirurgien de renom, est sauvagement attaquée lorsqu'elle se balade seule avec son chien (qui sera massacré, Karine Giebel ne recule devant rien !). Luc, un joggeur qui passait dans le coin lui vient en aide. Plus de peur que de mal ! Mais l'agresseur n'en restera pas là et Luc, garde du corps de profession, va être engagé par le chirurgien pour suivre sa fille, une fille qui n'en fait jamais qu'à sa tête. Très vite, elle tombe amoureuse de...
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  • JuEtLi 11/02/2024
    Une histoire qui aurait pu être simpliste s’il n’y avait pas eu le talent de Karine Giebel, qui avec Meurtres pour Rédemption ou Ce que tu as fait de moi, nous entraine sur les chemins de la psyché percée par la violence des sentiments, meurtrie par les sentiments - ou leur absence -, déformée par les mensonges et les secrets. C’est ce dont il est question ici: tout le renomma repose sur la domination exercée par un grand chirurgien qui a mis sa famille sous sa coupe, qui a menti à tout le monde pour cacher ses crimes et ses insuffisances. Et ce roman, et bien, c’est l’addition. Parce qu’un jour il faut bien payer pour tout ça. Pour la violence qu’on inflige aux autres et qu’on déguise en l’appelant amour, pour la frustration pas gérée, pour tout ce qu’on fait de mal et qu’on ne pense même pas à réparer - parce que quand on est Dieu, on n’a ni remords ni regrets… Voilà toute l’histoire, et elle est énorme. Les personnages, peu nombreux sont compliqués, puissants ou faibles, mais au final, les puissants ne sont-ils pas plus faibles que ce qu’ils croient tandis que les faibles sont plus forts que ce qu’ils pensent - parce que rester en vie, c’est déjà avoir gagné dans ce cas. Bref, Karine Giebel nous embarque dans un monde sombre très sombre, et complexe sous une surface lisse et policée. Les personnages sont particulièrement complexes et noirs, animés par la haine et la vengeance (l’astuce c’est qu’on ne sait pas lesquels mais juste qu’ils sont hyper dangereux), la domination et la crainte dans un mélange dosé tout le long du livre, et qui explosera dans les derniers chapitres - lesquels, comme toujours avec cette autrice, m’ont laissé sur le derrière…Une histoire qui aurait pu être simpliste s’il n’y avait pas eu le talent de Karine Giebel, qui avec Meurtres pour Rédemption ou Ce que tu as fait de moi, nous entraine sur les chemins de la psyché percée par la violence des sentiments, meurtrie par les sentiments - ou leur absence -, déformée par les mensonges et les secrets. C’est ce dont il est question ici: tout le renomma repose sur la domination exercée par un grand chirurgien qui a mis sa famille sous sa coupe, qui a menti à tout le monde pour cacher ses crimes et ses insuffisances. Et ce roman, et bien, c’est l’addition. Parce qu’un jour il faut bien payer pour tout ça. Pour la violence qu’on inflige aux autres et qu’on déguise en l’appelant amour, pour la frustration pas gérée, pour tout ce qu’on fait de mal et qu’on ne pense même pas à réparer - parce que quand on est Dieu, on n’a ni remords ni regrets… Voilà toute l’histoire, et elle est énorme. Les personnages, peu nombreux sont compliqués, puissants ou faibles, mais au final, les puissants ne sont-ils pas plus faibles que ce qu’ils croient tandis que les faibles sont plus forts que...
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