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Desert Home
Jérôme Schmidt (traduit par)
Date de parution : 02/03/2017
Éditeurs :
Belfond

Desert Home

Jérôme Schmidt (traduit par)
Date de parution : 02/03/2017
Un roman noir où brillent des fulgurances littéraires. Desert Home a quelque chose d'un mirage. Et, à la fin, comme des visions chimériques dans la chaleur du désert, tout apparaît : une remarquable histoire, formidablement écrite, drôle, audacieuse, intelligente et profondément touchante.
Colum McCann
 
La route 117 coupe le désert de l’Utah.
Le long de cette route, il n’y a rien. Ou si peu. De la poussière à perte de vue, un resto fermé depuis...
La route 117 coupe le désert de l’Utah.
Le long de cette route, il n’y a rien. Ou si peu. De la poussière à perte de vue, un resto fermé depuis des lustres, quelques maisons témoins d’un vague projet immobilier suspendu pour l’éternité. Et là, dans cette immense solitude, des âmes...
La route 117 coupe le désert de l’Utah.
Le long de cette route, il n’y a rien. Ou si peu. De la poussière à perte de vue, un resto fermé depuis des lustres, quelques maisons témoins d’un vague projet immobilier suspendu pour l’éternité. Et là, dans cette immense solitude, des âmes perdues qui ont fui le monde : les frères Lacey, criminels prêts à tout pour sauver leur peau ; Walt, vieux solitaire dévoré par les remords, qui ne veut plus voir personne et se cloître dans son diner ; John, pécheur repenti, qui traîne chaque été une croix grande comme lui pour échapper à la tentation…

La route 117, Ben la connaît par cœur, lui qui la sillonne toute l’année au volant de son camion.

Et puis, un jour, une apparition. Une jeune femme, belle, étrange, qui joue d’un violoncelle sans cordes. Elle s’appelle Claire, elle est en fuite et Ben est irrésistiblement attiré.

Mais sur la route 117 où règne la folie des hommes, quelle place pour la douceur d’une rencontre ? Le désert n’est pas un lieu pour les rêveurs ; Ben et Claire pourraient bien l’apprendre à leurs dépens…
 
 
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EAN : 9782714474070
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 336
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782714474070
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 336
Format : 140 x 225 mm

Ils en parlent

« Puissant, aride et magnifique… un premier roman merveilleusement étrange. »
New York Times Book Review

« Le coup d’essai de James Anderson est très bon… Vous n’avez pas lu un livre comme Desert Home depuis longtemps, si ce n’est jamais. Dès que vous l’aurez ouvert, vous comprendrez que vous avez à faire à un roman étonnamment puissant. »
The Huffington Post

« Exceptionnel, extraordinaire à tout point de vue, qu’il s’agisse de l’écriture, de l’intrigue, des dialogues, du suspense, de l’humour, et de l’atmosphère. »
Washington post book world

« Un roman noir où brillent des fulgurances littéraires. Desert home, le premier roman de James Anderson, a quelque chose d’un mirage. Et soudain, comme des visions chimériques dans la chaleur du désert, tout apparaît : une remarquable histoire, formidablement écrite, drôle, audacieuse, intelligente et profondément touchante. »
Colum McCann
 

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • collectifpolar 09/04/2021
    Ben Jones, camionneur solitaire, rend chaque jour visite aux marginaux vivant près de la route 117, dans le désert de l'Utah. Il a la désagréable impression de revivre sans cesse la même journée, jusqu'à ce qu'il rencontre Claire, une violoncelliste dont il tombe amoureux. Mais il se demande qui elle est vraiment, car forcément... tout est plus complexe dans le désert. Voici un premier roman remarquable Ce roman est à la fois sombre et lumineux, mélancolique et teinté d'auto-dérision. Il est, en plus, servi par une belle écriture fluide, sobre, parfois poétique, et un sens certain de l'humour et du dialogue. Si comme moi vous avez aimez Bagdad café, vous allez adorer ce polar noir Une fort belle découverte... Alors...Laissez-vous séduire
  • Emil 08/09/2020
    J’ai un faible pour le roman noir Américain, pour ces endroits désertiques et ceux qui y vivent ; et si le choix est large c’est le vote de Lapkast qui m’a convaincu d’ouvrir ce Désert Home plutôt qu’un autre. Bien m’en a pris, j’ai trouvé satisfaction en tout point : le décor, désert de l’Utah, infiniment hostile et cette route qui le traverse comme une cicatrice; les personnages qui le peuplent par ci, par là et qui sont forcément étonnants. J’ai beaucoup apprécié Ben, au comportement sincère, plein de candeur. L’écriture de J. Anderson est simple, belle, discrète et plutôt positive malgré la noirceur de l’histoire. Une belle découverte.
  • Lapkast 07/07/2020
    On a beau avoir déjà lu des dizaines de romans américains, ce qui frappe dès les premières pages de Desert Home de James Anderson, c'est le sentiment de dépaysement total, l'impression d'être transporté non pas aux Etats-Unis mais à l'autre bout du monde, voire sur une autre planète. Le désert de l'Utah, avec ses roches, ses montagnes et sa poussière à perte de vue, son soleil implacable qui, selon les moments de la journée, peut embraser le décor d'une lumière rose, orange ou rouge et sa lune qui la nuit projette des ombres fantomatiques. Sur la route 117 qui le traverse, le semi-remorque de Ben Jones est certainement le seul lien entre les quelques habitants échoués ici et le reste de la civilisation : dans le désert, il n'y a ni réseau pour téléphone portable ni couverture satellite pour GPS. Au bord de la 117, le Well-Known Desert Diner pourrait faire figure de mirage à n'importe quel étranger. On pourrait croire qu'il va ouvrir d'une minute à l'autre, tellement Walt, son propriétaire octogénaire, le maintient dans le même état impeccable que sa collection de motos et de pièces détachées. Peut-être n'y a t-il plus que Ben pour se souvenir que, s'il a été le décor d'innombrables films de série B dans les années 60 et 70, le diner n'a plus ouvert ses portes depuis plus de 30 ans. Que ce soit avec le vieux Walt, avec John qui porte pour se repentir une croix aussi grande que lui le long de la 117 du printemps à l'automne, ou avec les frères Lacey qui ont emménagé dans une enfilade de wagons perdus au milieu du désert, Ben Jones n'échange que quelques mots lors de ses livraisons. Un simple regard, un mouvement de la tête ou une cigarette imaginaire qu'on partage entre anciens fumeurs, sont ce qui se rapproche le plus de la conversation chez ces gens-là, et pourtant un lien s'est tissé au fil des années. Peu importe que certains soient en fuite ou se cachent au milieu du désert, Ben ne juge personne. Il prend les gens tels qu'ils sont et la vie comme elle vient, même si elle est tout sauf facile dans ce coin de l'Utah. À presque 40 ans, lui qui a accumulé dettes et factures impayées au point de ne pas être sûr de pouvoir continuer son activité de livreur indépendant un mois de plus a appris à se contenter du peu qu'il a, et surtout du moment présent. Un jour pourtant, au détour d'un chemin, il découvre les restes d'un projet immobilier avorté : en plein désert, un agencement de rues recouvertes de poussière et une petite maison-témoin. À l'intérieur, une jeune femme qui joue d'un violoncelle sans cordes. Qui est-elle ? Que fait-elle ici, seule ? Desert Home aurait parfaitement pu être publié par Gallmeister. Le décor majestueux et omniprésent du désert de l'Utah, très peu exploité dans la littérature américaine, y infuse une atmosphère envoûtante, presque onirique par moments. Pourtant, pas de nature writing ici. James Anderson se concentre sur ses personnages, cabossés, exclus du rêve américain, tous singuliers mais terriblement touchants. La beauté dans la simplicité, ou la beauté de la simplicité. Tel semble être le credo de James Anderson. La magie d'une rencontre, la naissance d'un amour, la force de l'amitié, toutes ces pépites de l'existence brillent au sein de ce roman noir mais lumineux de bout en bout. Porté par une écriture claire et limpide comme de l'eau de roche mais gorgée de vrais moments de poésie, Desert Home est un roman tout en nuances, d'une grande subtilité, éblouissant d'empathie et d'humanité. À l'image de Ben, ce chauffeur-livreur aussi étonnant qu'attachant, qu'on a hâte de retrouver dans La Route 117, le deuxième roman de James Anderson.On a beau avoir déjà lu des dizaines de romans américains, ce qui frappe dès les premières pages de Desert Home de James Anderson, c'est le sentiment de dépaysement total, l'impression d'être transporté non pas aux Etats-Unis mais à l'autre bout du monde, voire sur une autre planète. Le désert de l'Utah, avec ses roches, ses montagnes et sa poussière à perte de vue, son soleil implacable qui, selon les moments de la journée, peut embraser le décor d'une lumière rose, orange ou rouge et sa lune qui la nuit projette des ombres fantomatiques. Sur la route 117 qui le traverse, le semi-remorque de Ben Jones est certainement le seul lien entre les quelques habitants échoués ici et le reste de la civilisation : dans le désert, il n'y a ni réseau pour téléphone portable ni couverture satellite pour GPS. Au bord de la 117, le Well-Known Desert Diner pourrait faire figure de mirage à n'importe quel étranger. On pourrait croire qu'il va ouvrir d'une minute à l'autre, tellement Walt, son propriétaire octogénaire, le maintient dans le même état impeccable que sa collection de motos et de pièces détachées. Peut-être n'y a t-il plus que Ben pour se souvenir que, s'il...
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  • etiba 25/02/2020
    Pas de la grande littérature, mais un scénario bien construit, qui sait prendre son temps et accélérer, vous rendre les personnages et les lieux attachants. Loin des recettes toutes faites qu'on trouve trop souvent dans les romans noirs. A savoir : il faut accepter d'entrer dans l'univers sans que grand chose se passe pendant les premiers chapitres... puis l'intrigue se met en place - avec pour vertu d'avoir d'abord installé le décor. Un bon moment de lecture.
  • gabb 15/09/2019
    Vous voyez cette lumière, ces crêtes et ces affleurements ? Vous sentez cet air chaud saturé de poussière ? Vous devinez cet horizon lointain, cette immensité nue déchirée par un trait de bitume brûlant ? Nous sommes dans l'Utah, en plein cœur du désert. Le trait de bitume c'est la route 117 et le bruit qui, de temps en temps, perfore le silence, c'est le camion de Ben Jones, chauffeur-livreur de son état. Une vocation, un sacerdoce, des milliers de kilomètres au compteur et des rencontres souvent insolites le long du parcours. Quelques ermites perdus dans des ranchs isolés, les frères Lacey reclus dans leurs wagons abandonnés, John le prêcheur et sa grande croix à roulettes, et bien sûr le vieux Walt et son "dinner" perpétuellement fermé (sauf quand il est ouvert...) : Ben les connaît tous, Ben les ravitaille tous, Ben est apprécié de tous. Perché là-haut dans sa cabine, seul derrière son volant, il croit connaître la 117 sur le bout des doigts. Pourtant un beau jour, après un arrêt inopiné en bord de route, Ben découvre une construction inachevée, quelques maisons-témoins d'un vague projet immobilier définitivement interrompu. L'étrange lotissement semble inhabité ... mais bon, à vous je peux bien le dire : en fait la jolie Claire vit là, en toute discrétion, et elle ne tient à pas ce que ça se sache, alors je vous fais confiance hein, ça reste entre nous ? C'est l'histoire de cette rencontre improbable - le camionneur bourru et la belle inconnue - que nous raconte James Anderson dans ce premier roman étonnant où évoluent des personnages aussi atypiques qu'attachants. L'écriture est simple mais percutante et Ben est parfait dans son rôle du brave type revenu de tout. En premier lieu, la réussite du récit tient principalement dans le décor grandiose choisi par l'auteur, cette terre d'une beauté sauvage où les hommes ont "la liberté de l'espace dans le regard", et dans l'atmosphère si particulière, rocailleuse et envoûtante, qu'il dégage. Certains passages n'auraient pas déplu, je pense, au regretté Edward Abbey, un autre amoureux du désert. Pour être tout à fait honnête, si le roman partait sur d'excellentes bases (noires et mystérieuses comme j'aime !) il s'est quelque peu enlisé, je trouve, dans le dernier tiers, en virant au roman à suspens un peu plus convenu. Sombre affaire de vol, de vengeance et de trahison, mais pas de quoi gâcher pour autant le très bon souvenir de je garderai de cette lecture ! Je guetterai bien sûr avec curiosité les prochaines parutions de James Anderson, en espérant y retrouver la même originalité, le même élan poétique, le même sens de l'humour et des dialogues, et la même habileté à dépoussiérer le mythe américain de la route et des grands espaces. Merci à la généreuse babelionaute (qui se reconnaîtra !) pour le prêt de ce livre qui fut une belle découverte. Merci enfin à Ben et à M. Anderson pour cette agréable ballade à travers l'Utah et ses sompteux paysages faits d'ombres et de lumières, de rocs et de mirages. "Ce n'était ni le paradis ni l'enfer, juste une ligne droite au beau milieu des deux. La 117, tout simplement." Vous voyez cette lumière, ces crêtes et ces affleurements ? Vous sentez cet air chaud saturé de poussière ? Vous devinez cet horizon lointain, cette immensité nue déchirée par un trait de bitume brûlant ? Nous sommes dans l'Utah, en plein cœur du désert. Le trait de bitume c'est la route 117 et le bruit qui, de temps en temps, perfore le silence, c'est le camion de Ben Jones, chauffeur-livreur de son état. Une vocation, un sacerdoce, des milliers de kilomètres au compteur et des rencontres souvent insolites le long du parcours. Quelques ermites perdus dans des ranchs isolés, les frères Lacey reclus dans leurs wagons abandonnés, John le prêcheur et sa grande croix à roulettes, et bien sûr le vieux Walt et son "dinner" perpétuellement fermé (sauf quand il est ouvert...) : Ben les connaît tous, Ben les ravitaille tous, Ben est apprécié de tous. Perché là-haut dans sa cabine, seul derrière son volant, il croit connaître la 117 sur le bout des doigts. Pourtant un beau jour, après un arrêt inopiné en bord de route, Ben découvre une construction inachevée, quelques maisons-témoins d'un vague projet immobilier définitivement interrompu. L'étrange lotissement semble inhabité ... mais bon, à vous je peux bien le dire :...
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