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Havre nuit
Collection : Belfond Pointillés
Date de parution : 02/02/2017
Éditeurs :
Belfond

Havre nuit

Collection : Belfond Pointillés
Date de parution : 02/02/2017
" En fait, tout se passe bien. Comme dans un jeu macabre mais réglementé. Parce qu’à la fin personne ne meurt vraiment. "
 
Une étudiante prend un homme en auto-stop sur une aire d'autoroute, un soir de 31 décembre, et entraîne l'inconnu dans une fête au Havre. Le lendemain, elle apprend le meurtre... Une étudiante prend un homme en auto-stop sur une aire d'autoroute, un soir de 31 décembre, et entraîne l'inconnu dans une fête au Havre. Le lendemain, elle apprend le meurtre sauvage d'une fille qu'elle avait aperçue au cours de la soirée.
Quelques années plus tôt. Laszlo est inscrit à la Sorbonne....
Une étudiante prend un homme en auto-stop sur une aire d'autoroute, un soir de 31 décembre, et entraîne l'inconnu dans une fête au Havre. Le lendemain, elle apprend le meurtre sauvage d'une fille qu'elle avait aperçue au cours de la soirée.
Quelques années plus tôt. Laszlo est inscrit à la Sorbonne. Il sèche les cours et, au bistrot, observe une étudiante penchée sur ses cours de criminologie. Laszlo est amoureux mais c’est avec d’autres filles à la peau diaphane qu’il passera ses nuits. Il n’oubliera jamais Alice, devenue inspectrice. À défaut de la posséder, il laissera sur ses scènes de crime ce que seule Alice pourra trouver. 
 
Aussi touchant que glaçant, Havre nuit dit l'amour impossible entre deux êtres nés sous une mauvaise étoile. Après La Petite Barbare, Astrid Manfredi nous conte une deuxième histoire de la violence des âmes et des corps.
 
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EAN : 9782714475619
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 224
Format : 134 x 190 mm
EAN : 9782714475619
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 224
Format : 134 x 190 mm

Ils en parlent

[...] Ce deuxième roman, comme le premier, mais en plus dégraissé, plus âpre encore, est servi par un style qui griffe, écorche, fait saigner les faux bons sentiments sortis tout droit de la boite d’anxiolytiques. Immédiatement l’intrigue se met en place. Le lecteur n’a pas le temps de gamberger, Manfredi ouvre le rideau sur la perpétuelle comédie humaine, il y de l’alcool, des mensonges, davantage de dope, les illusions ne sont pas perdues, elles n’existent plus, les noms ont des consonances étrangères, le décor est bétonné, la nature est un vaste jardin en friche, la ville du Havre est le témoin privilégié de ce puzzle habilement construit, et finalement, on constate que la Manche est de plus en plus vieille. Le havre de paix n’existe plus, il a été remplacé par la nuit sans limites.

Manfredi a écrit un polar. Il y a un serial killer, trois filles mortes par un mec en blouson de cuir dont le regard ne s’oublie pas. Il y a une femme flic. Son destin est celui d’une Phèdre moderne paumée dans un commissariat qui pue la misogynie. Mais c’est un alibi pour montrer la feuille de température de notre époque, si basse époque. Le sang noir irrigue les chapitres très courts. C’est sans concession. Manfredi ne triche pas avec la littérature, la vraie, celle qui oblige à poser sa peau sur la table. Et puis il y a la narratrice, une étudiante, qui a pris un homme en auto-stop, sur une aire d’autoroute, un 31 décembre. Ça commence plutôt mal. Jamais très fun, ces fêtes imposées par le calendrier social. Elle va raconter, à sa manière, en employant le « tu ». Compliqué d’utiliser ce point de vue. Manfredi a osé. Elle a eu raison. Ça tient le lecteur en haleine jusqu’à la dernière image inoubliable.
[...]
Pascal Louvrier / Causeur.fr

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Stridou87 24/03/2023
    Un polar magnifique, je suis réellement fan de cette autrice. J'ai dévoré ce livre qui nous tient en haleine du début à la fin... donc gagné pour un polar! Le Havre, Paris : deux étudiants, deux vies, deux histoires, deux solitudes et le désespoir en commun... On ne se parle pas, on communique par des vers de poésie, on s'échappe, on se fuit, on se rattrape, on se décode. Un jeu amoureux bien loin des romans à l'eau de rose. Alice et Laszlo auraient pu être un couple magique mais c'est une tragédie. Un tueur en série, une commissaire, deux destins. Coup de cœur réel! J'avais beaucoup aimé la Petite Barbare mais ce roman-ci me semble encore plus profond bien que toujours avec la même plume froide, noire et cinglante d'Astrid Manfredi.
  • Lou_Knox 08/07/2022
    Astrid m'avait déjà secoué pendant quelques heures quand j'avais lu La Petite Barbare, que j'avais trouvé aussi à vif qu'il est excellent. C'est assez compliqué de sortir un deuxième roman quand le premier vous pulvérise sur place. Pourtant Havre nuit égale (oui oui) son aîné tout en s'en démarquant. Astrid se gorge de littératures, de musiques, de poésies d'artistes écorchés pour en faire un roman choral, narré par une jeune femme dont la vie a pris un virage romanesque et fulgurant un soir de 31 décembre, sur l'autoroute Paris-Le Havre. (en gros j't'explique, y'a Elsa qu'est une étudiante, elle prend Lazlo en auto stop, le ramène à une soirée où elle connait personne, Laszlo la plante pour une autre nana à la soirée et le lendemain la fille est retrouvée morte). Qu'elle tutoie ou qu'elle vouvoie les personnages dont elle raconte la vie, Elsa, telle un détective privée, remonte les souvenirs de Laszlo et d'Alice qui m'ont étrangement fait penser aux personnages de Lewis Caroll (ce qui est plutôt évident quand tu t'appelles Alice). Laszlo (lechapelierfou/lapinblanc) entraine Alice dans un immense terrier de frustration, de névroses, avec pour décor une ville du Havre inquiétante, Alice perdant ses repères, s'enfermant dans des souvenirs de vie d'avant qu'elle n'aura plus jamais. Je crois que je vais prendre un abonnement à tout ce que l'auteur sortira, car elle fait partie de ceux qu'on prend plaisir à suivre, avec des idées construites de façons à ce que vous puissiez forcément vous identifier, à une narration simple, courte et efficace (sujet verbe complément des fois un adjectif point). Tu vois minou c'est un super coup de coeur, vraiment. D'la bombe de balle de littérature française comme j'l'aime. Noire et cinglante. Astrid m'avait déjà secoué pendant quelques heures quand j'avais lu La Petite Barbare, que j'avais trouvé aussi à vif qu'il est excellent. C'est assez compliqué de sortir un deuxième roman quand le premier vous pulvérise sur place. Pourtant Havre nuit égale (oui oui) son aîné tout en s'en démarquant. Astrid se gorge de littératures, de musiques, de poésies d'artistes écorchés pour en faire un roman choral, narré par une jeune femme dont la vie a pris un virage romanesque et fulgurant un soir de 31 décembre, sur l'autoroute Paris-Le Havre. (en gros j't'explique, y'a Elsa qu'est une étudiante, elle prend Lazlo en auto stop, le ramène à une soirée où elle connait personne, Laszlo la plante pour une autre nana à la soirée et le lendemain la fille est retrouvée morte). Qu'elle tutoie ou qu'elle vouvoie les personnages dont elle raconte la vie, Elsa, telle un détective privée, remonte les souvenirs de Laszlo et d'Alice qui m'ont étrangement fait penser aux personnages de Lewis Caroll (ce qui est plutôt évident quand tu t'appelles Alice). Laszlo (lechapelierfou/lapinblanc) entraine Alice dans un immense terrier de frustration, de névroses, avec pour décor une ville du Havre inquiétante, Alice perdant ses repères, s'enfermant dans des souvenirs de vie d'avant...
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  • feemandine 22/06/2018
    Une étudiante prend un homme en auto-stop sur une aire d'autoroute, un soir de 31 décembre, et entraîne l'inconnu dans une fête au Havre. Le lendemain, elle apprend le meurtre sauvage d'une fille qu'elle avait aperçue au cours de la soirée. Quelques années plus tôt. Laszlo est inscrit à la Sorbonne. Il sèche les cours et, au bistrot, observe une étudiante penchée sur ses cours de criminologie. Laszlo est amoureux mais c'est avec d'autres filles à la peau diaphane qu'il passera ses nuits. Il n'oubliera jamais Alice, devenue inspectrice. A défaut de la posséder, il laissera sur ses scènes de crime ce que seule Alice pourra trouver. Même si ce roman commence par un meurtre, ce n‘est pas vraiment un roman policier, il s’agit plutôt d’un livre psychologique. En effet, la personnalité des personnages est mise en avant, en particulier Alice et Laszlo qui sont tous deux solitaires et en marge de la société. C’est un texte rédigé à la seconde personne qui nous plonge directement dans la peau des personnages. Passant d’un protagoniste à l’autre, il se plait à nous exposer leur état d’esprit. L’écriture réfléchie et poétique demande un petit effort de lecture mais auquel on s’habitue vite. L’auteur rédige en phrases courtes, incisives, fortes et directes créant une atmosphère un peu lourde. Les « histoire d’amour finissent mal en général » et ce roman en est la parfaite illustration. Il s’agit d’un roman intéressant que j’ai apprécié lire. Une étudiante prend un homme en auto-stop sur une aire d'autoroute, un soir de 31 décembre, et entraîne l'inconnu dans une fête au Havre. Le lendemain, elle apprend le meurtre sauvage d'une fille qu'elle avait aperçue au cours de la soirée. Quelques années plus tôt. Laszlo est inscrit à la Sorbonne. Il sèche les cours et, au bistrot, observe une étudiante penchée sur ses cours de criminologie. Laszlo est amoureux mais c'est avec d'autres filles à la peau diaphane qu'il passera ses nuits. Il n'oubliera jamais Alice, devenue inspectrice. A défaut de la posséder, il laissera sur ses scènes de crime ce que seule Alice pourra trouver. Même si ce roman commence par un meurtre, ce n‘est pas vraiment un roman policier, il s’agit plutôt d’un livre psychologique. En effet, la personnalité des personnages est mise en avant, en particulier Alice et Laszlo qui sont tous deux solitaires et en marge de la société. C’est un texte rédigé à la seconde personne qui nous plonge directement dans la peau des personnages. Passant d’un protagoniste à l’autre, il se plait à nous exposer leur état d’esprit. L’écriture réfléchie et poétique demande un petit effort de lecture mais auquel on s’habitue vite. L’auteur...
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  • StephT 11/04/2018
    Un livre violent, aux langage cru et parfois émouvant. Je l'ai lu d'une traite. C'est un livre passionnant, attirant. Le Havre avec ses docks, est la ville de nos deux héros - Lazlo et Alice. La ville où ils se retrouvent par personnes interposées, où ils se poursuivent. Je recommande ce livre.
  • Jazzynewyork 10/05/2017
    " C'est ainsi que la pluie habitera tes pensées, noiera tes idéaux d'adolescent et tu seras pris d'une frénésie de poésie sous ce climat brumeux et crachotant. L'absence de fleuve rend la cité assoiffée de l'eau du ciel qui se répand avec assiduité sur vos têtes. Il n'y a rien à aimer dans cette ville à l'architecture aussi bilieuse que l'est l'âme de ses habitants. Rien à y rêver. " Se balader au Havre, sur un air de Bashung et découvrir l'histoire d'amour impossible d'Alice et Lazlo sous la plume d'Astrid Manfredi. " La nuit je mens, je prends des trains à travers la plaine ..." Le Havre, ville sauvage à l'univers graphique, lieu idéal pour cette tragédie amoureuse contemporaine. Le Havre témoin de cette idylle perdue d'avance. L'adolescence, l'instant précis où les destins s'entremêlent, le moment propice au coup de foudre, les rencontres électrisantes, la naissance d'amour impossible. Puis vient l'âge adulte, Alice et Lazlo, nos deux acteurs, ont pris des chemins différents et se sont éloigné davantage l'un de l'autre, tout en restant très proche par l'ironie du sort, l'un serial Killer et l'autre flic. "Elles sont jeunes. Elles sont belles. Elles sont blondes. Elles sont mortes. Leurs anniversaires, elles les fêteront sans bougies et n'iront plus à la patinoire en hiver. Ni s'esquinter les orteils sur les galets. Elles ne pesteront plus contre le ciel nomade du Havre interdisant le bikini à la plage... Leurs mères les pleureront un temps. Mais des mômes,elles en auront d'autres. Alors Il faut bien accepter les coups durs et élever ceux qui restent avant de les laisser partir. Toujours trop tôt. Au cimetière, les jeunes filles reposeront sous des tombes blanches où leurs copines déposeront des roses. Certaines s'épancheront. D'autres non. " À travers des flashbacks très cinématographiques, de courts chapitres très séquencés, avec une poésie en toile de fond et un romantisme noir, Astrid nous offre un magnifique récit sombre, aussi touchant que glaçant. Sa plume est noire, tranchante, acérée, tout comme " La Petite Barbare " Un style d'écriture qui n'appartient qu'à elle, où la violence bouleverse les âmes et les corps tout en poésie. Un style qui griffe, qui écorche, qui intrigue et met en lumière des destins sombres. " C'est dans la nuit du 31 décembre que le collègue t'appelle. Les douze coups de minuit ont sonné depuis un bail Et l'ennui a plombé ta soirée. À poil sur le lit, tu reluques le cuir de tes escarpins. Tu es seule. Personne à contacter. Amère à boire ta tragédie. À te perdre dans la contemplation des breloques du lustre. Tu as prévu un stock d'oubli alcoolisé, car tu sais que cette nuit sera la plus longue de l'année. Que des constats inquiètants se feront. Alors que tu es affalée entre des draps douteux, ton lit se transforme en goélette à souvenirs. Tu actionnes les voiles pour que filent les heures. " Havre nuit, tantôt touchant, tantôt bouleversant, tantôt effrayant mais toujours poétique, du romantisme noir de toute beauté. " La nuit je mens, je prends des trains à travers la plaine." Astrid Manfredi Astrid Manfredi est née le 4 novembre 1970. Elle a suivi des études de littérature française à l’Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle. Elle a créé le blog de chroniques littéraires Laisse parler les filles. Elle intervient ponctuellement pour le Huffington Post, toujours autour de la littérature. Havre nuit est son deuxième roman après La Petite Barbare, tous deux publiés aux éditions Belfond . La Petite Barbare a reçu le prix Régine Deforges du premier roman en 2016. Merci à Camille et aux Éditions Belfond pour cette lecture sombre et brillante. " C'est ainsi que la pluie habitera tes pensées, noiera tes idéaux d'adolescent et tu seras pris d'une frénésie de poésie sous ce climat brumeux et crachotant. L'absence de fleuve rend la cité assoiffée de l'eau du ciel qui se répand avec assiduité sur vos têtes. Il n'y a rien à aimer dans cette ville à l'architecture aussi bilieuse que l'est l'âme de ses habitants. Rien à y rêver. " Se balader au Havre, sur un air de Bashung et découvrir l'histoire d'amour impossible d'Alice et Lazlo sous la plume d'Astrid Manfredi. " La nuit je mens, je prends des trains à travers la plaine ..." Le Havre, ville sauvage à l'univers graphique, lieu idéal pour cette tragédie amoureuse contemporaine. Le Havre témoin de cette idylle perdue d'avance. L'adolescence, l'instant précis où les destins s'entremêlent, le moment propice au coup de foudre, les rencontres électrisantes, la naissance d'amour impossible. Puis vient l'âge adulte, Alice et Lazlo, nos deux acteurs, ont pris des chemins différents et se sont éloigné davantage l'un de l'autre, tout en restant très proche par l'ironie du sort, l'un serial Killer et l'autre flic. "Elles sont jeunes. Elles sont belles. Elles sont blondes. Elles sont mortes. Leurs anniversaires, elles les fêteront sans bougies...
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