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Le Dernier Violon de Menuhin
Collection : Belfond Pointillés
Date de parution : 17/08/2017
Éditeurs :
Belfond

Le Dernier Violon de Menuhin

Collection : Belfond Pointillés
Date de parution : 17/08/2017
Les orphelins de l’enfance resteront toujours des adultes abandonnés.
 
Rodolphe Meyer était violoniste célèbre. Le public l’adulait, les critiques l’encensaient. Mais l’alcool a vaincu l’artiste. 
Reclus dans une vieille ferme dont il vient d'hériter, Meyer vit ses derniers jours en compagnie du prestigieux Lord Wilton, le dernier violon de Yehudi...
Rodolphe Meyer était violoniste célèbre. Le public l’adulait, les critiques l’encensaient. Mais l’alcool a vaincu l’artiste. 
Reclus dans une vieille ferme dont il vient d'hériter, Meyer vit ses derniers jours en compagnie du prestigieux Lord Wilton, le dernier violon de Yehudi Menuhin, modèle absolu de Rodolphe. Un matin d'hiver, alors que sa raison vacille, son double surgit de la nature sauvage et...
Rodolphe Meyer était violoniste célèbre. Le public l’adulait, les critiques l’encensaient. Mais l’alcool a vaincu l’artiste. 
Reclus dans une vieille ferme dont il vient d'hériter, Meyer vit ses derniers jours en compagnie du prestigieux Lord Wilton, le dernier violon de Yehudi Menuhin, modèle absolu de Rodolphe. Un matin d'hiver, alors que sa raison vacille, son double surgit de la nature sauvage et interroge l'artiste sur sa part d'ombre. Sur sa vérité.
Roman intimiste au cœur des grands espaces, tour à tour hostiles ou bienveillants, Le dernier violon de Menuhin nous bouleverse par ce qu’il révèle de la solitude des hommes, au sommet de leur art… ou simples mortels.
 
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EAN : 9782714478061
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 240
Format : 134 x 190 mm
EAN : 9782714478061
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 240
Format : 134 x 190 mm

Ils en parlent

Quand j’ai vu que Belfond proposait cette lecture en service presse j’ai sauté dessus. Le soir même de la réception je me suis plongée dans ma lecture. J’avais beaucoup aimé son livre précédent « la vallée des ombres ». 

Ici, on change complètement de style. Cependant, on se retrouve toujours avec un personnage qui se retrouve seul et abandonné. On y sent la fragilité de cet artiste devenu « has been » endeuillé par la mort de sa grand-mère. J’ai été très touchée par cette histoire.

Le côté musical rajoute de la douceur et de la profondeur à l’histoire et aux sentiments ressentis. Autant la vallée des ombres est dur autant le dernier violon de Menuhin est doux. Au début j’ai été surprise de voir le grand écart que Xavier-Marie Bonnot avait fait entre ses deux romans. Et puis, au fil de ma lecture j’y ai retrouvé des ressemblances; non pas par la forme mais par le fond.

La plume de l’auteur est travaillée et très agréable à lire.  Il sait nous toucher et décrire ses personnages de telle sorte qu’on s’y attache.

Ayant perdu mon arrière grand mère très récemment, ce livre m’a aidé dans mon deuil. J’avais peur de lire un roman sur ce sujet mais finalement cela m’a fait du bien. Je me suis sentie moins seule. J’ai donc bien aimé cette première partie du livre.

Je vous le conseille si vous aimez les contemporains, les histoires de vie tristes mais belles…

Pour ma part, je continuerai cet auteur notamment avec son autre roman la dame de pierre que j’ai acheté et fait dédicacer au salon du St Maur en poche.
Gwen / lenotebookdegwen

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • collectifpolar 28/12/2020
    Rodolphe Meyer était le plus grand violoniste de sa génération avant de sombrer. Lorsque sa grand-mère décède, il retourne en Ardèche et plonge au plus profond de lui-même pour comprendre ce qu'il a été et ce qu'il n'est plus. Ce livre est une parenthèse désenchantée. La première partie est un instant suspendu dans le temps, on se laisse emporter au gré des humeurs de Rodolphe et de Lord Wilton, son Milanello, son compagnon. L'amour d'un petit fils pour sa grand-mère délaissée car la vie est ainsi, les chemins se séparent pour se retrouver au moment du grand départ. Et ce moment fait rejaillir tous les souvenirs enfouis .... Dans la seconde partie on découvre son double ... imaginaire .... Mais qui n'en a pas un ? Quoique celui-ci soit particulier. L'auteur a une force d'écriture rare et il est là où on ne l'attend pas !!
  • gedeonduras 04/10/2018
    C'est en sortant de chez un libraire de la rue des Boulangers que je suis tombé par hasard sur ce livre d'occasion, boulevard St Germain, à l'angle de la rue du Cardinal Lemoine. Il faut dire que j'ai acheté pratiquement tous les livres de XM Bonnot d'occasion. A part le récent "La vallée des ombres" ils étaient épuisés....Mais ma soif de le lire en entier et depuis le début a fait le nécéssaire. Ce que j'aime, c'est sa façon de dire les ambiances, les paysages, les odeurs et d'en faire des histoires passionnantes ! Au début c'est le commissaire de Palma, Marseille, la Camargue, puis la montagne avec d'autres personnages, et là encore du nouveau surprenant, avec ce musicien vieillissant, mais tout est juste et le livre vous prend et vous emporte au bout du récit, et l'on redoute le moment ou les pages se réduisent et la dernière arrive....
  • lilibookncook 13/12/2017
    Au rythme du violon de son personnage Rodolphe Meyer, Xavier-Marie Bonnot propose un roman poétique et lyrique sans toutefois quelques notes d'étranges. Plus qu'un récit sur l'envoûtement de la musique, du musicien en proie aux doutes, l'auteur nous entraîne d'abord dans la folie douce puis dans une folie sombre, de plus en plus poreuse. Avec une sensibilité toute particulière, l'écriture tantôt calme tantôt fiévreuse quant aux souvenirs abordés du protagoniste charme de par sa richesse. A sa lecture, une curieuse pensée du Horla de Maupassant m'a envahi pour mon plus grand plaisir! Rodolphe Meyer violoniste au succès retentissant n'est plus que l'ombre de lui-même. Alcoolique, il ressasse la perte de son amour parti dans les bras d'un autre. Unique héritier de la ferme de sa grand-mère Emilie, le mélomane part donc sur la terre familiale armé de Lord Wilton le célèbre violon ayant jadis appartenu au grand Yehudi Menuhin. Alors qu'il ne devait rester qu'une journée, Rodolphe est de plus en plus tourmenté par ses souvenirs. Alors que la campagne se referme sur lui, il aperçoit à l'orée de la forêt avoisinante celui que la région nomme "l'enfant" qui n'est que le double de lui-même. Existe-il réellement? Le violoniste se lance alors à sa poursuite quitte à se perdre lui-même... Ce portrait d'un homme tourmenté est premièrement celui d'un enfant. Un enfant privé d'enfance, torturé par un père exigeant dans le seul but d'accomplir ce qu'il n'a pu faire. Cet enfant devient donc un homme sacrifié à l'art, qui lui-même l'a perdu comme le reste de sa vie. La succession de souvenirs de cette vie flamboyante s'entremêle au récit de sa fuite en campagne et tisse le fil de sa vie pour en faire le bilan désastreux. A la solitude du protagoniste qui rend fou se mêle une nature indomptée comme une métaphore de l'esprit torturé de Meyer. Mais qui peut bien être "l'Autre" qui alimente ses conversations? Sa conscience, son imagination, l'alcool? La descente aux enfers et la mélancolie de Rodolphe s'exprime par une folie qui reconstitue sa célébrité au détriment de sa vie. Que sa vie tourne autour de la musique est un fait mais son bonheur ne réside pas dans le seul but de jouer, mais jouer de l'instrument qui puisse exprimer toutes ses émotions, son être, son âme: le Lord Wilton de Yehudi Menuhin.  D'une écriture douce et rêveuse puis âpre et folle, Xavier-Marie Bonnot par de courts chapitres, apporte beaucoup de références musicales mais aussi une connaissance accrue du milieu pour une forme réussi mais un fond remarquable. Si vous aimez l'art, l'étrangeté et le vertige je ne peux que vous conseiller ce roman tout comme un café brésilien (qui contient du Grand Marnier et de la liqueur de café pour bien coller au personnage...) et un clafouti. Bonne lecture! Au rythme du violon de son personnage Rodolphe Meyer, Xavier-Marie Bonnot propose un roman poétique et lyrique sans toutefois quelques notes d'étranges. Plus qu'un récit sur l'envoûtement de la musique, du musicien en proie aux doutes, l'auteur nous entraîne d'abord dans la folie douce puis dans une folie sombre, de plus en plus poreuse. Avec une sensibilité toute particulière, l'écriture tantôt calme tantôt fiévreuse quant aux souvenirs abordés du protagoniste charme de par sa richesse. A sa lecture, une curieuse pensée du Horla de Maupassant m'a envahi pour mon plus grand plaisir! Rodolphe Meyer violoniste au succès retentissant n'est plus que l'ombre de lui-même. Alcoolique, il ressasse la perte de son amour parti dans les bras d'un autre. Unique héritier de la ferme de sa grand-mère Emilie, le mélomane part donc sur la terre familiale armé de Lord Wilton le célèbre violon ayant jadis appartenu au grand Yehudi Menuhin. Alors qu'il ne devait rester qu'une journée, Rodolphe est de plus en plus tourmenté par ses souvenirs. Alors que la campagne se referme sur lui, il aperçoit à l'orée de la forêt avoisinante celui que la région nomme "l'enfant" qui n'est que le double de lui-même. Existe-il réellement? Le violoniste se lance alors à sa poursuite...
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  • montmartin 08/12/2017
    Rodolphe Meyer a été un petit prodige du violon, brimé, puni par son père, s’il ne travaille pas assez son instrument, un père qui décide de tout, un voleur d’âme. Son enfance a été mise de côté, le rythme des concerts s’accèlère. Il a été en haut de l’affiche, aujourd’hui il n’est plus rien, il connait les raisons de sa chute, l’alcool, l’ami fidèle qui ne vous trahit jamais. Dernier membre vivant de sa famille, il hérite de sa grand-mère de La Borie, une ferme abandonnée dans l’Aveyron, le pays de Victor l’enfant sauvage. En venant dans cette maison il va soulever des pans entiers d’un passé qu’il a ignoré jusqu’ici . Histoire d’un enfant virtuose, dont l’enfance a été tronquée par un père tyrannique. Histoire d’un violoniste de talent, devenu alcoolique et qui sombre dans la folie. Il dialogue avec l’Autre, son destin, poursuit un enfant des bois, sorte de clone de lui-même. L’auteur décrit avec brio cette lente agonie, Il nous fait partager aussi le lien fort entre le concertiste et son violon qui est bien plus qu’un instrument. Son écriture traduit parfaitement les souffrances d’un enfant et les blessures de l’adulte qu’il est devenu, tout le monde était au courant, mais personne n’en parlait car tout le monde avait honte. Un livre hommage au violon et aussi à Menuhin,un virtuose dont chaque note qui naissait sous ses doigts était unique Rodolphe Meyer a été un petit prodige du violon, brimé, puni par son père, s’il ne travaille pas assez son instrument, un père qui décide de tout, un voleur d’âme. Son enfance a été mise de côté, le rythme des concerts s’accèlère. Il a été en haut de l’affiche, aujourd’hui il n’est plus rien, il connait les raisons de sa chute, l’alcool, l’ami fidèle qui ne vous trahit jamais. Dernier membre vivant de sa famille, il hérite de sa grand-mère de La Borie, une ferme abandonnée dans l’Aveyron, le pays de Victor l’enfant sauvage. En venant dans cette maison il va soulever des pans entiers d’un passé qu’il a ignoré jusqu’ici . Histoire d’un enfant virtuose, dont l’enfance a été tronquée par un père tyrannique. Histoire d’un violoniste de talent, devenu alcoolique et qui sombre dans la folie. Il dialogue avec l’Autre, son destin, poursuit un enfant des bois, sorte de clone de lui-même. L’auteur décrit avec brio cette lente agonie, Il nous fait partager aussi le lien fort entre le concertiste et son violon qui est bien plus qu’un instrument. Son écriture traduit parfaitement les souffrances d’un enfant et les blessures de l’adulte qu’il est devenu, tout le monde...
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  • leolechat 26/11/2017
    L'amour de la musique mérite-t-il tous les sacrifices ? Violoniste virtuose depuis son plus jeune âge, Rodolphe Meyer n'a vécu que pour son art, sous la houlette d'un père tyrannique l'empêchant de vivre sa vie d'enfant. Il a connu la gloire, l'amour et la défaite. Il a côtoyé les plus grands et s'est offert le dernier violon de son idole Yehudi Menuhin. Après avoir joué à guichets fermés, l'alcoolisme a eu raison de son succès, le public se lassant de ses excès. Vient l'heure du bilan quand ce dernier se retrouve face à lui-même, en seule compagnie de son violon et de sa dive bouteille, confronté à sa propre mortalité dans la solitude d'une ferme aveyronnaise reçue en héritage. Tutoyant la folie, l'homme fait un retour sur sa vie, se remémorant son enfance sacrifiée, ses peurs profondes noyées dans l'ivresse de la réussite, ses amours défuntes et l'extrême solitude qui embruma sa vie. Confronté à la mélancolie de grands espaces dominés par une nature âpre, Rodolphe Meyer va renouer avec sa part sauvage au risque de s'y brûler. Peut-on vraiment échapper à soi-même ? J'ai retrouvé avec bonheur la plume délicate de l'auteur qui sait si bien nous décrire les tourments qui dévorent les hommes. Comme dans son précédent roman La vallée des ombres, Xavier-Marie Bonnot nous brosse le portrait d'un homme en rupture avec lui-même, un homme torturé par son passé qui tente de donner un sens à vie, un être laminé par des relations conflictuelles avec ses géniteurs. Le narrateur, un musicien de génie à la sensibilité à fleur de peau, est dominé par sa passion chronophage pour le violon, seul exutoire à une colère rentrée qui fait barrière à ses relations avec autrui. Ce livre est également une réflexion sur le thème épineux de la mortalité, cette machine à broyer qui menace tout homme et dont la finalité est de le réduire en poussière. La célébrité peut-elle permettre d'échapper à sa condition de mortel ou n'est-elle qu'une vaine tentative de fuir l'inéluctable ? Peut-on vraiment lutter contre la grande faucheuse ? Avec beaucoup de musicalité dans ses mots, Xavier-Marie Bonnot nous livre un récit mélodieux sur lequel plane l'âme apaisée du Grand Menuhin !L'amour de la musique mérite-t-il tous les sacrifices ? Violoniste virtuose depuis son plus jeune âge, Rodolphe Meyer n'a vécu que pour son art, sous la houlette d'un père tyrannique l'empêchant de vivre sa vie d'enfant. Il a connu la gloire, l'amour et la défaite. Il a côtoyé les plus grands et s'est offert le dernier violon de son idole Yehudi Menuhin. Après avoir joué à guichets fermés, l'alcoolisme a eu raison de son succès, le public se lassant de ses excès. Vient l'heure du bilan quand ce dernier se retrouve face à lui-même, en seule compagnie de son violon et de sa dive bouteille, confronté à sa propre mortalité dans la solitude d'une ferme aveyronnaise reçue en héritage. Tutoyant la folie, l'homme fait un retour sur sa vie, se remémorant son enfance sacrifiée, ses peurs profondes noyées dans l'ivresse de la réussite, ses amours défuntes et l'extrême solitude qui embruma sa vie. Confronté à la mélancolie de grands espaces dominés par une nature âpre, Rodolphe Meyer va renouer avec sa part sauvage au risque de s'y brûler. Peut-on vraiment échapper à soi-même ? J'ai retrouvé avec bonheur la plume délicate de l'auteur qui sait si bien nous décrire les tourments...
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