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Le Feu secret
Michel Bibard (traduit par)
Date de parution : 28/04/1998
Éditeurs :
Belfond

Le Feu secret

Michel Bibard (traduit par)
Date de parution : 28/04/1998

Porté par une prose d'une beauté et d'une inventivité rares dans la littérature contemporaine, Le Feu secret est l'extraordinaire récit d'une révolte adolescente, entre Medellin et Bogotá, l'évocation d'un monde marginal, peuplé de personnages tragiques et baroques.

Porté par une prose d'une beauté et d'une inventivité rares dans la littérature contemporaine, Le Feu secret est l'extraordinaire récit d'une révolte adolescente, entre Medellin et Bogotá, l'évocation d'un monde...

Porté par une prose d'une beauté et d'une inventivité rares dans la littérature contemporaine, Le Feu secret est l'extraordinaire récit d'une révolte adolescente, entre Medellin et Bogotá, l'évocation d'un monde marginal, peuplé de personnages tragiques et baroques. Un roman flamboyant, à l'humour féroce ; une œuvre scandaleuse et magnifique.

Par l'auteur...

Porté par une prose d'une beauté et d'une inventivité rares dans la littérature contemporaine, Le Feu secret est l'extraordinaire récit d'une révolte adolescente, entre Medellin et Bogotá, l'évocation d'un monde marginal, peuplé de personnages tragiques et baroques. Un roman flamboyant, à l'humour féroce ; une œuvre scandaleuse et magnifique.

Par l'auteur de La Vierge des Tueurs, que la presse salua à sa parution comme un véritable événement :

« Le plus beau, le plus délirant chant d'amour et de damnation arraché depuis longtemps à la littérature […] »
Claude-Michel Cluny, Le Figaro

« L'une des grandes révélations venues depuis longtemps d'Amérique du Sud […] Lyrique, outrancier, imprévisible, tragique et hilarant, il lance l'anathème sur un monde qui marche sur la tête. C'est de la belle littérature, désespérée et roborative. »
Christophe Mercier, Le Point

« Au "réel merveilleux" latino-américain, Vallejo oppose un réalisme halluciné, outrancier et blasphémateur. De l'immonde naît le beau de la haine, la pureté. »
Alexis Lorca, Lire

« On est près de Léon Bloy et de Céline, des voisins qui ne font pas tant d'ombre au Colombien, tant son livre est grand. Unique ? Par les temps qui courent, oui. »
Fabrice Gaignault, Elle

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EAN : 9782714435811
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 324
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782714435811
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 324
Format : 140 x 225 mm

Ils en parlent

« Ce roman d'un délire [...] nous fait entendre un chant, une voix, dont les dissonances éclatantes nous rappellent les splendides imprécations de Maldoror, et sa déification de l'adolescence. »
Claude-Michel Cluny - Le Figaro Littéraire

« Lors de la parution en France de La Vierge des Tueurs, la presse unanime saluait Fernando Vallejo comme le Céline colombien ; en découvrant Le Feu secret, [...] qui nous plonge dans l'urgence d'une traque aux souvenirs, on trouvera la comparaison quasi falote. [...] L'enjeu de l'écriture et du flux de mémoire est autre : une question de vie ou de mort, tout simplement. »
Nelly Kaprielian - Les Inrockuptibles

« Ce sont surtout le rythme et la sonorité qu'on remarque dans cette prose inoubliable. [...] Le lecteur, assourdi, abasourdi, mais tout de même charmé, se laisse gagner par les sombres choeurs de Lucifer. Sans partager ses blessures, ni forcément ses désespoirs, sans épouser sa vindicte, il sent naître entre l'auteur et lui un unisson fraternel d'humanité. »
Jean Soublin - Le Monde

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • SophieChalandre 06/11/2022
    Fernando Vallejo, en récidiviste transgressif, propose ce deuxième volet d'une autobiographie romancée au souffle puissant et à l'écriture volontiers inventive. Dans cette autofiction furieusement acerbe qui alterne entre les villes de Medellín et Bogotá des années 60, cités réputées pour leur haut degré de criminalité et de trafic en tous genre, l'auteur met en scène un adolescent homosexuel qui croise le chemin violent de la marginalité, de bars en bars, d'expériences en transgressions sulfureuses, de rencontres baroques en initiations crépusculaires, dans une société colombienne en totale déliquescence où la violence est banalisée, mais toujours dominée par des valeurs bourgeoises patriarcales. D'une grande diversité lexicale et montrant combien l'auteur est érudit, avec quelques saillies ici ou là d'arrogance élitiste, Le feu secret pose certes un regard lucide et blasphématoire sur un pays au bord du cataclysme, pulvérisant les tabous sexuels et sociaux. Tout le récit égrène avec obsession la vieille blessure de l'expatriation de Fernando Vallejo réfugié aux Etats Unis puis au Mexique, fuyant une Colombie homophobe à l'époque et fermée à toute production artistique critique. Dans la pure lignée inépuisable de l'écrivain maudit mais habitant les quartiers chics de Mexico, tout est prétexte pour l'auteur à dézinguer les institutions colombiennes et les piliers traditionnels de sa société : famille, Eglise classe politique, Etat, tous collaborateurs de la corruption, les rendant responsables du chaos, en cultivant un art consommé de la provocation et de l'injure : le moteur littéraire de Vallejo est parfaitement huilé. Même en dehors de sa littérature, Fernando Vallejo fonctionne à la provocation façon seconde nature, mais en rempart suffisamment ironique pour brouiller les pistes, le protégeant finalement de tout jugement. Parfois appelé le Céline colombien (je reconnais qu'il use des mêmes stratagèmes intellectuels et des mêmes échappatoires), Fernando Vallejo déteste le réalisme magique et Gabriel Garcia Marquez (alors qu'il en reprend souvent les procédés allégoriques dans ses livres), et fustige Balzac et Flaubert dont la littérature est du commérage. D'un autre côté ils sont tous morts : il n'y aura pas de droit de réponse des fustigés. S'il est célinien c'est par sa fascination du fascisme puisqu'il est dithyrambique à propos du très conservateur ancien président Laureano Gómez, aux nombreuses sympathies d'extrême droite et au régime d'une violence inouïe (le père de l'auteur en était déjà un soutien inconditionnel). Fernando Vallejo n'en est pas à un paradoxe près. Et puis on dira que c'est de la provoc hein. A force d'obsessions structurelles, on finit dans la posture littéraire, à force de posture on termine dans le maniérisme et à force de maniérisme on finit par faire salon, ce lieu étant tout sauf un centre de transgressions, mais un cénacle de l'adoubement. Et Fernando Vallejo a été adoubé par la critique la plus bourgeoisement institutionnalisée. Pendant qu'on s'accoquine à trinquer de champagne à la réussite littéraire de l'auteur hérétique, la Colombie continue de rater sa transition et ne se porte pas mieux, sauf du côté du budget consacré à la militarisation de sa police.Fernando Vallejo, en récidiviste transgressif, propose ce deuxième volet d'une autobiographie romancée au souffle puissant et à l'écriture volontiers inventive. Dans cette autofiction furieusement acerbe qui alterne entre les villes de Medellín et Bogotá des années 60, cités réputées pour leur haut degré de criminalité et de trafic en tous genre, l'auteur met en scène un adolescent homosexuel qui croise le chemin violent de la marginalité, de bars en bars, d'expériences en transgressions sulfureuses, de rencontres baroques en initiations crépusculaires, dans une société colombienne en totale déliquescence où la violence est banalisée, mais toujours dominée par des valeurs bourgeoises patriarcales. D'une grande diversité lexicale et montrant combien l'auteur est érudit, avec quelques saillies ici ou là d'arrogance élitiste, Le feu secret pose certes un regard lucide et blasphématoire sur un pays au bord du cataclysme, pulvérisant les tabous sexuels et sociaux. Tout le récit égrène avec obsession la vieille blessure de l'expatriation de Fernando Vallejo réfugié aux Etats Unis puis au Mexique, fuyant une Colombie homophobe à l'époque et fermée à toute production artistique critique. Dans la pure lignée inépuisable de l'écrivain maudit mais habitant les quartiers chics de Mexico, tout est prétexte pour l'auteur à dézinguer les institutions colombiennes et les piliers...
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