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Le pouvoir du chien
Pierre Furlan (traduit par)
Collection : Belfond Vintage
Date de parution : 06/11/2014
Éditeurs :
Belfond

Le pouvoir du chien

Pierre Furlan (traduit par)
Collection : Belfond Vintage
Date de parution : 06/11/2014
La redécouverte d’un chef-d’œuvre de la littérature américaine contemporaine et d’un roman emblématique du catalogue Belfond, désormais un film Netflix adapté par Jane Campion. Grand sondeur des méandres tortueux de l’âme humaine, Thomas Savage retrace la lente dégradation des relations entre deux frères issus d’une riche famille d’éleveurs du Montana, dont le quotidien rude et laborieux est soudain bouleversé par l’arrivée d’une femme.
 
« Les ombres de Steinbeck et de Tennessee Williams planent dans le ciel de Thomas Savage et l’Ouest, le vrai, est une nouvelle fois terre de littérature. »
Pierre Sorgue, Télérama
En évoquant la...
« Les ombres de Steinbeck et de Tennessee Williams planent dans le ciel de Thomas Savage et l’Ouest, le vrai, est une nouvelle fois terre de littérature. »
Pierre Sorgue, Télérama
En évoquant la lente dégradation des relations entre deux frères, que vient troubler l’arrivée d’une femme, Thomas Savage signe un huis clos d’une...
« Les ombres de Steinbeck et de Tennessee Williams planent dans le ciel de Thomas Savage et l’Ouest, le vrai, est une nouvelle fois terre de littérature. »
Pierre Sorgue, Télérama
En évoquant la lente dégradation des relations entre deux frères, que vient troubler l’arrivée d’une femme, Thomas Savage signe un huis clos d’une rare intensité psychologique, un western littéraire d’avant-garde qui scandalisa la critique lors de sa sortie en 1967 pour avoir porté atteinte au mythe du rude et viril cow-boy de l’Ouest.
Inexplicablement resté dans les limbes de l’édition pendant de longues décennies, redécouvert à la fin des années 1990, Le Pouvoir du chien est aujourd’hui reconnu comme un chef-d’œuvre de la littérature américaine du xxe siècle.
À lire ou à relire d’urgence.

Jane Campion a adapté ce livre en long-métrage pour Netflix, sous le titre The power of the dog, avec Benedict Cumberbatch, Kirsten Dunst, Kodi Smit-McPhee, Jesse Plemons et Thomasin McKenzie dans les rôles principaux.
Jane Campion a reçu pour ce film le Lion d’argent de la meilleure réalisatrice à la Mostra de Venise 2021.
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EAN : 9782714457806
Code sériel : 9
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 384
Format : 140 x 205 mm
EAN : 9782714457806
Code sériel : 9
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 384
Format : 140 x 205 mm

Ils en parlent

«  La finesse de l’étude psychologique, l’art du suspense et la tension poussée jusqu’au malaise font du Pouvoir du chien un livre remarquable. »
Florence Noiville, Le Monde des livres
 
«  Thomas Savage, le Giono du Far West, est un enchanteur dont la plume ressuscite les décors magique de l’Amérique des pionniers. »
André Clavel, L’Express
 
« Un chef-d’œuvre d’une force, d’une puissance et d’une complexité rares. »
Stéphane Hoffmann, Le Figaro Magazine
 
 « Les ombres de Steinbeck et de Tennessee Williams planent dans le ciel de Thomas Savage et l’Ouest, le vrai, est une nouvelle fois terre de littérature. » 
Pierre Sorgue, Télérama
 
« Savage écrit comme éclate l’orage, dans le tonnerre et les éclairs. Un détail frappant s’éclaire d’une fulgurance, un grondement révèle avec force une philosophie, une vision globale du monde. [...] On s’est longtemps demandé pourquoi Le Pouvoir du chien n’avait pas été un best-seller, pourquoi il n’avait jamais reçu l’accueil qu’il méritait. Certains livres sont comme des nappes souterraines dans le désert : elles restent en sommeil pendant de longues années et rejaillissent à la surface quand on en a vraiment besoin. »
Los Angeles Times
 
« Dans cette histoire de tensions domestiques, un archétype est subverti : l’image d’une vérité rude et pionnière, à la John Wayne, mythe sexuel politisé que le public n’était pas prêt à mettre en cause. Des vérités choquantes un temps, mais aujourd’hui convaincantes : mieux vaut tard que jamais. »
Boston Sunday Globe
 
 « Un écrivain injustement méconnu, qui a longtemps été privé de l’attention qu’il méritait. »
Kirkus Review
 
« Un roman fascinant et cruel, d'une remarquable finesse, comme une tragédie antique dans un décor de western. »
Christine Gomariz, Paris Match
 

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Stella54 28/02/2024
    Un récit qui m'a semblé un peu lent dans les trois premiers quarts, mais qui m'a surprise ensuite, avec un rythme qui s'est soudain accéléré. Thomas Savage a une écriture immersive, étonnante et qui suspend le temps, afin qu'on se concentre sur la psychologie de ses personnages complexes. J'ai eu besoin de resituer ce roman dans l'époque à laquelle il a été rédigé pour bien comprendre la prudence de l'auteur. En effet, il avance ici un sujet encore tabou dans les années 60 : l'homosexualité ; d'autant plus s'il est abordé dans le milieu très masculiniste des cow-boys de l'Ouest américain. Tout est sous-entendu, il faut lire entre les lignes pour bien comprendre les propos de Thomas Savage. C'est là que se situe justement toute la subtilité et l'art de cet auteur. Nous sommes propulsés dans le Montana, en 1924, entre les Grandes Plaines et les Rocheuses, chez les ranchers les plus riches du coin : George et Phil. Ce sont deux frères, la quarantaine, célibataires, bourreaux de travail, mais avec des tempéraments et des fonctionnements très différents et qui peuvent parfois les opposer. Ces différences vont justement s'affirmer drastiquement lorsque George va décider subitement de se marier avec Rose, la veuve mère d'un jeune adulte. La vie conjugale de George va mettre un coup de pied dans cette grande fourmilière bien organisée du ranch et surtout, cela va petit à petit dégrader leur relation et cohabitation fraternelle exceptionnelle. L'arrivée de Rose et de son jeune fils (présent pendant l'été uniquement) va forcer chacun à se remettre en question, se réajuster, être bousculé, parfois avoir des ressentis et sentiments inédits. Personnellement, j'y ai surtout vu un fabuleux récit sur les relations fraternelles fusionnelles et leurs conséquences dans la vie affective de chacun, leurs avantages et leurs inconvénients en quelque sorte. Un récit qui m'a semblé un peu lent dans les trois premiers quarts, mais qui m'a surprise ensuite, avec un rythme qui s'est soudain accéléré. Thomas Savage a une écriture immersive, étonnante et qui suspend le temps, afin qu'on se concentre sur la psychologie de ses personnages complexes. J'ai eu besoin de resituer ce roman dans l'époque à laquelle il a été rédigé pour bien comprendre la prudence de l'auteur. En effet, il avance ici un sujet encore tabou dans les années 60 : l'homosexualité ; d'autant plus s'il est abordé dans le milieu très masculiniste des cow-boys de l'Ouest américain. Tout est sous-entendu, il faut lire entre les lignes pour bien comprendre les propos de Thomas Savage. C'est là que se situe justement toute la subtilité et l'art de cet auteur. Nous sommes propulsés dans le Montana, en 1924, entre les Grandes Plaines et les Rocheuses, chez les ranchers les plus riches du coin : George et Phil. Ce sont deux frères, la quarantaine, célibataires, bourreaux de travail, mais avec des tempéraments et des fonctionnements très différents et qui peuvent parfois les opposer. Ces différences vont justement s'affirmer drastiquement lorsque George va décider subitement de se marier avec Rose, la...
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  • Yaena 27/02/2024
    George et Phil sont deux frères et s’ils vivent comme des cowboy c’est uniquement par choix. Ils pourraient se la couler douce puisqu’ils sont à la tête d’une petite fortune, leur cheptel étant un des plus important de la région et leurs terres s’étendant sur plusieurs hectares. Pourtant les frères vivent seuls et simplement ; surtout Phil qui ne semblent apprécier que son frère. En fait s’il le supporte c’est surtout parce qu’il est persuadé de le dominer. Pourtant Phil aime George mais de manière complexe. Tout est compliqué chez Phil, c’est un homme éduqué et intelligent qui ne se sert de son savoir que pour humilier les autres, le reste du temps c’est pour ses qualités d’homme, de cowboy, de dur à cuire, qu’il veut être reconnu. Il est tout en contradiction, son apparence physique étant à la fois complètement à son image et en totale opposition avec ce qu’il est. C’est un homme dominateur, égoïste, autocentré, qui vit dans le passé et fait preuve d’un immobilisme à tout épreuve. Il semble immuable. Campé sur ses positions, il est persuadé de détenir la vérité absolue et de savoir comment chaque chose doit être faite. Pourtant, je n’ai pu m’empêcher d’éprouver de la sympathie pour ce personnage, l’auteur laissant deviner derrière le roc un drame inaccessible qui nécessite une carapace pour continuer à vivre. Au fil des pages Phil va vite devenir de plus en plus détestable. Son frère ayant épousé Rose, une veuve dont le fils, Peter, est tout ce que Phil déteste : un faible aux allures de « tantine » propre sur lui, tellement loin de l’image du mâle que Phil vénère. Si depuis les premières lignes une tension semble planer sur cette histoire, à compter de cet instant elle va aller crescendo. Une ambiance lourde et menaçante comme un ciel d’orage va infuser progressivement dans ce huis clos étouffant. Le récit offre des respirations sous forme de digressions, qui permettent au lecteur de mieux cerner les différents personnages. Un bras de fer psychologique s’engage alors, et on se demande si le plus faible n’y perdra pas la raison. J’ai apprécié que les notions de force et de faiblesse soient exploitées au-delà des clichés. Si les personnages de Phil, Rose et Peter sont finement travaillés psychologiquement celui de George m’a laissé sur ma faim. Il demeure un mystère à bien des égards. Celui de Rose est lui aussi pertinent, mais j’ai regretté le choix de l’auteur de l’avoir rendu si passif et fade. Les rares fois où elle ne fait pas preuve de passivité cela semble être presque malgré elle. Il se passe finalement bien peu de choses dans Le pouvoir du chien. Comme souvent le Diable se cache dans les détails, il faudra donc une certaine patience et de la concentration pour saisir l’essence de cette histoire. Pour autant je n’ai pas ressenti de longueurs ou d’ennui, la tension psychologique ayant habilement remplacé action et rebondissements en tous genres. Un western psychologique qui se lit d’une traite à condition de ne pas s’attendre à un western classique. Cela pourrait entraîner une grosse déception.George et Phil sont deux frères et s’ils vivent comme des cowboy c’est uniquement par choix. Ils pourraient se la couler douce puisqu’ils sont à la tête d’une petite fortune, leur cheptel étant un des plus important de la région et leurs terres s’étendant sur plusieurs hectares. Pourtant les frères vivent seuls et simplement ; surtout Phil qui ne semblent apprécier que son frère. En fait s’il le supporte c’est surtout parce qu’il est persuadé de le dominer. Pourtant Phil aime George mais de manière complexe. Tout est compliqué chez Phil, c’est un homme éduqué et intelligent qui ne se sert de son savoir que pour humilier les autres, le reste du temps c’est pour ses qualités d’homme, de cowboy, de dur à cuire, qu’il veut être reconnu. Il est tout en contradiction, son apparence physique étant à la fois complètement à son image et en totale opposition avec ce qu’il est. C’est un homme dominateur, égoïste, autocentré, qui vit dans le passé et fait preuve d’un immobilisme à tout épreuve. Il semble immuable. Campé sur ses positions, il est persuadé de détenir la vérité absolue et de savoir comment chaque chose doit être faite. Pourtant, je n’ai pu m’empêcher d’éprouver...
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  • valouis68 26/02/2024
    Avec pour décor les grands espaces américains, l'important n'est pas véritablement les événements, mais le climat de tension qui s'instaure au fils du roman et la psychologie des personnages. Un roman que j'ai beaucoup apprécié, en raison principalement du personnage de Phil un des deux frères Burbank. Intelligent et doué pour les tâches manuelles, charismatique , homophobe, raciste et intransigeant, ce cow-boy exerce sa domination et sa violence, non pas avec les poings, comme c'est souvent le cas dans cet univers dur et viril, mais avec les mots et les silences. . Personnage antipathique et fascinant, égoïste et cruel, englué dans l'image d'un monde qui tend à disparaitre et auquel il essaie de conformer , Phil est un personnage complexe. Sa cruauté s'exerce par des petites phrases assassines et des jugements n'appelant aucune contestation. Et de l'opposition il en rencontre peu. Depuis des années, Phil et son frère Georges vivent ensemble dans le ranch familial, dans une relation dominant-dominé, dysfonctionnelle mais dans laquelle chacun semble avoir trouvé sa place. Jusqu'à ce que Georges décide de briser cet ordre établi et d'amener au ranch la femme dont il est tombé amoureux et qu'il a épousé: Rose , veuve et mère d'un enfant qui représente tout ce que déteste Phil. Etonnamment, malgré la personnalité détestable de Phil, c'est le personnage pour lequel j'ai eu le plus de compassion ( avec le premier mari de Rose), l'arrivée de Rose détruit le monde dans lequel il était le seigneur, il marque une rébellion de son frère qui l'a épousé et imposé sans lui en parler, et l'intrusion dans sa vie de ce qu'il abhorre, le fils de Rose aux antipodes de l'idée qu'il se fait d'un homme . Phil qui tient à maintenir sa vision idéalisée, virile et archaïque de l'ouest américain vision représentée par la seule personne qu'il admire Bronco Henry) est prêt à tout, même à la plus grande perversité pour que se rétablisse ce qu'il considère comme l'ordre normal des choses, monde dans lequel Rose qui ne peut qu'être attirée par l'argent et Peter " sa chochotte" de fils n'ont pas sa place .Avec pour décor les grands espaces américains, l'important n'est pas véritablement les événements, mais le climat de tension qui s'instaure au fils du roman et la psychologie des personnages. Un roman que j'ai beaucoup apprécié, en raison principalement du personnage de Phil un des deux frères Burbank. Intelligent et doué pour les tâches manuelles, charismatique , homophobe, raciste et intransigeant, ce cow-boy exerce sa domination et sa violence, non pas avec les poings, comme c'est souvent le cas dans cet univers dur et viril, mais avec les mots et les silences. . Personnage antipathique et fascinant, égoïste et cruel, englué dans l'image d'un monde qui tend à disparaitre et auquel il essaie de conformer , Phil est un personnage complexe. Sa cruauté s'exerce par des petites phrases assassines et des jugements n'appelant aucune contestation. Et de l'opposition il en rencontre peu. Depuis des années, Phil et son frère Georges vivent ensemble dans le ranch familial, dans une relation dominant-dominé, dysfonctionnelle mais dans laquelle chacun semble avoir trouvé sa place. Jusqu'à ce que Georges décide de briser cet ordre établi et d'amener au ranch la femme dont il est tombé amoureux et qu'il a épousé: Rose , veuve et mère...
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  • givrelire 24/12/2023
    L'air dur ne rime pas toujours avec coeur pur. Là où l'air est si pur, le froid est tout aussi dur. Le huis clos des grands espaces, la psychologie chez les vachers où le refoulé fait aussi sociétè, ce livre a du ryrhme qu'il ne faut interrompre que le temps de savourer quelques sentences bien trouvées.
  • zutzutetrezut 26/11/2023
    Le meilleur roman que j'aie lu depuis longtemps. Magistralement construit. Ecrit avec talent. Comme dans les grandes tragédies de Racine, tout est dit dès la première ligne, pourtant, il faut atteindre le dernier mot pour le savoir. ... et entre temps on recueille une évocation dense du Montana au début du vingtième siècle.
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