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Tout ça pour quoi
Michèle Lévy-Bram (traduit par)
Date de parution : 12/01/2012
Éditeurs :
Belfond

Tout ça pour quoi

Michèle Lévy-Bram (traduit par)
Date de parution : 12/01/2012

Après le succès d'Il faut qu’on parle de Kevin et de La Double Vie d’Irina, Lionel Shriver s’attaque cette fois au système de santé américain et ses ravages sur la middle-class. La descente aux enfers, tant morale que financière, d’une famille aux prises avec la maladie de la mère. Toute la rage, la provocation et l’humour au vitriol de Shriver au service d’un tableau aussi effrayant que précis d’une Amérique impitoyable.

Après le choc d’Il faut qu’on parle de Kevin, la nouvelle bombe de Lionel Shriver. Toute sa rage, son audace et son humour au vitriol pour une radioscopie féroce et...

Après le choc d’Il faut qu’on parle de Kevin, la nouvelle bombe de Lionel Shriver. Toute sa rage, son audace et son humour au vitriol pour une radioscopie féroce et incisive du couple, de la famille, de la maladie et du rôle de l’argent dans notre vie. Un brûlot dévastateur....

Après le choc d’Il faut qu’on parle de Kevin, la nouvelle bombe de Lionel Shriver. Toute sa rage, son audace et son humour au vitriol pour une radioscopie féroce et incisive du couple, de la famille, de la maladie et du rôle de l’argent dans notre vie. Un brûlot dévastateur.

Parfois, le soir, dans les embouteillages, Shep Knacker laisse son esprit divaguer : fuir les humiliations au travail, échapper aux jérémiades de son artiste de sœur, aux caprices des enfants, aux discours stériles de son meilleur ami. Quitter tout ça, partir sur cette île au large de Zanzibar, dormir, pêcher son poisson, lire, réfléchir… Vivre, tout simplement.
Un fantasme qu’il touche du doigt le jour où il vend sa société et touche un petit pactole.
Sa décision est prise.
C’est alors que Glynis, son épouse, va briser net ce doux rêve : elle est atteinte d’une maladie rare, à un stade déjà avancé, et doit commencer au plus vite un traitement expérimental coûteux.

Comment faire face à ce qui nous fait peur ? Comment affronter ce que l’on passe notre existence à fuir ? Combien vaut une vie ?

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EAN : 9782714448002
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 540
Format : 154 x 240 mm
EAN : 9782714448002
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 540
Format : 154 x 240 mm

Ils en parlent

« Incorrigible provocatrice à l’imagination illimitée, Lionel Shriver nous livre un nouveau roman aussi éblouissant qu’audacieux, une exploration intelligente et cruellement actuelle de l’échec du système de santé américain. »
Publishers Weekly

« Un roman sur le système de santé aux États-Unis ? De fait, Lionel Shriver ne s’attaque pas directement à ce sujet mais démontre, à travers l’histoire de ses personnages souffrant de différentes conditions médicales – de la plus terrible et mortelle à la plus absurde – les failles d’un système de santé et d’assurances qui oblige les classes moyennes à s’endetter lourdement pour prendre soin des leurs… Comment la maladie affecte-t-elle nos relations ? Comment la proximité de la mort nous force-t-elle à recentrer nos vies ? Tout le génie de l’auteur réside à éviter le piège du didactisme pour livrer au bout du compte une histoire viscéralement émouvante. »
The New York Times

« Un roman qui traite de l’humain vu par le prisme de l’argent peut-il avoir un quelconque mérite littéraire ? Peut-il être réellement plaisant à lire, véritablement inspirant, extraordinairement éclairant ? La réponse est oui. »
The New York Times

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • stoner 14/08/2022
    "Tout ça pour quoi" est un roman à large spectre. Si le point de départ est la maladie et la mort, Lionel Shriver aborde également beaucoup d'autres thèmes avec l'intelligence et la pertinence qu'on lui connaît : le couple, la famille, le rapport à l'argent, le sens que nous voulons donner à nos vies. On passe d'un thème à l'autre sans jamais perdre le fil de l'histoire. La fin a malheureusement un petit air de film hollywoodien qui décrédibilise un peu le récit. Moins abouti que "we need to talk about Kevin", le livre n'en reste pas moins prenant et émouvant.
  • CelineCebulski 08/01/2022
    Une bonne dose d'humour noir, de cynisme et de désolation. Lionel Shriver fait dire à ses personnages tout haut ce que tout le monde pense tout bas, et pas seulement aux États-Unis… Un roman très visionnaire, plus que jamais d'actualité, dans lequel il est question du monde du travail, de la famille, du rapport à l'argent, de la quête de sens, de la maladie, la mort et l'amour. Brut de décoffrage ! Un très bon moment de lecture au cours duquel je n'ai pas pu m'empêcher de lire quelques passages à mon mari, et ai beaucoup ri ! À lire !
  • cathfd 29/04/2021
    Je ne sais pas si vous aviez lu du même auteur “Il faut qu’on parle de Kevin”, personnellement j’avais adoré et j’ai beaucoup apprécié aussi l’adaptation qui en a été faite au cinéma avec Tilda Swinton. J’attendais donc avec impatience de lire Tout çà pour quoi... C’est un livre écrit au vitriol qui dénonce le système de santé américain et ses ravages sur la classe moyenne, analyse la place de l’argent dans notre vie, raconte la descente aux enfers morale et financière d’une famille aux prises avec la maladie de la mère. C’est brillant et vous ne serez pas prêts d’oublier Shep et Glynis, sa femme, Jackson, son meilleur ami qui connait bien lui aussi le système de l’intérieur car sa fille ainée souffre d’une maladie rare( inoubliable portrait d’une adolescente en révolte, condamnée à court terme). La dernière partie est magnifique et apporte une bouffée d’oxygène à un moment où on ne s’y attend plus. J’ai beaucoup aimé cette fin d’où certains personnages sortent apaisés, grandis et changés à jamais... C’est un livre coup de poing qui ne fait pas dans la dentelle, elle ne nous épargne rien et on n’en sort pas indemne mais c’est puissant et efficace...Je ne sais pas si vous aviez lu du même auteur “Il faut qu’on parle de Kevin”, personnellement j’avais adoré et j’ai beaucoup apprécié aussi l’adaptation qui en a été faite au cinéma avec Tilda Swinton. J’attendais donc avec impatience de lire Tout çà pour quoi... C’est un livre écrit au vitriol qui dénonce le système de santé américain et ses ravages sur la classe moyenne, analyse la place de l’argent dans notre vie, raconte la descente aux enfers morale et financière d’une famille aux prises avec la maladie de la mère. C’est brillant et vous ne serez pas prêts d’oublier Shep et Glynis, sa femme, Jackson, son meilleur ami qui connait bien lui aussi le système de l’intérieur car sa fille ainée souffre d’une maladie rare( inoubliable portrait d’une adolescente en révolte, condamnée à court terme). La dernière partie est magnifique et apporte une bouffée d’oxygène à un moment où on ne s’y attend plus. J’ai beaucoup aimé cette fin d’où certains personnages sortent apaisés, grandis et changés à jamais... C’est un livre coup de poing qui ne fait pas dans la dentelle, elle ne nous épargne rien et on n’en sort pas indemne mais c’est puissant...
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  • Myriam3 05/08/2020
    Glynis, la cinquantaine, blanche américaine, classe moyenne, mariée, deux enfants, atteinte d'un cancer rare. Shep, son mari, enfin prêt à profiter des millions gagnés par la vente de sa petite entreprise dans laquelle il est aujourd'hui employé. Son rêve en passe de devenir réalité: s'exiler à Pemba, au large de Zanzibar, et vivre tranquillement le reste de sa vie grâce à sa petite fortune. C'était sans compter le cancer déclaré de son épouse ET, surtout, le système de santé américain. Shep, à deux pas de la liberté, se retrouve, collet au cou, à voir dégringoler son compte en banque, non seulement pour des soins médicaux coutant une fortune et qui ne serviront sans doute qu'à prolonger de quelques mois l'agonie de Glynis (mais bien sûr Shep ne pense pas en ces termes) mais aussi comme vache à lait de toute sa famille profitant de sa générosité. Critique virulente du système de santé, d'assurance, de scolarité et de retraite américain, ce roman ne laisse passer aucun frais ni aucune injustice. Le pire: Shep et son meilleur ami Jackson, dont la fille est atteinte d'une maladie orpheline qui la condamne, ne sont dupes de rien, mais comment se battre contre ce système dont ils ont, ironiquement, besoin pour maintenir femme et enfant en vie? C'est un roman acerbe et sans illusions porté par des personnages cyniques, dont, surtout, Glynis, méchante, qui se réjouit du malheur des autres depuis qu'elle est sous traitement et voit son corps changer. Mais c'est un cynisme heureusement jubilatoire et qui permet de gratter là où ça fait mal, comme un bouton de moustique qui démange. Léger bémol sur la fin, mais... après tout pourquoi pas. Glynis, la cinquantaine, blanche américaine, classe moyenne, mariée, deux enfants, atteinte d'un cancer rare. Shep, son mari, enfin prêt à profiter des millions gagnés par la vente de sa petite entreprise dans laquelle il est aujourd'hui employé. Son rêve en passe de devenir réalité: s'exiler à Pemba, au large de Zanzibar, et vivre tranquillement le reste de sa vie grâce à sa petite fortune. C'était sans compter le cancer déclaré de son épouse ET, surtout, le système de santé américain. Shep, à deux pas de la liberté, se retrouve, collet au cou, à voir dégringoler son compte en banque, non seulement pour des soins médicaux coutant une fortune et qui ne serviront sans doute qu'à prolonger de quelques mois l'agonie de Glynis (mais bien sûr Shep ne pense pas en ces termes) mais aussi comme vache à lait de toute sa famille profitant de sa générosité. Critique virulente du système de santé, d'assurance, de scolarité et de retraite américain, ce roman ne laisse passer aucun frais ni aucune injustice. Le pire: Shep et son meilleur ami Jackson, dont la fille est atteinte d'une maladie orpheline qui la condamne, ne sont dupes de rien, mais comment se battre contre ce système...
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  • Foufoubella 22/01/2018
    Je viens de terminer mon quatrième roman de Lionel Shriver et une chose est sûre: j'adooooooooooooooore Lionel Shriver! Dans chacun de ses romans, elle dissèque souvent un travers, de notre société (et particulièrement la société américaine), ou de nous dans la société actuelle. Voire les deux Ici, elle s'en prend au système américain de sécurité sociale, ou plutôt, clairement, à l'absence de réelle sécurité sociale. Et ça fait froid dans le dos quand on sait comment le soit-disant pays le plus riche du monde traite ses citoyens. Pas la peine d'en dire davantage sur l'intrigue, les personnages, je peux juste dire que j'ai eu un grand plaisir de lecture avec ce roman, comme à chaque fois avec Lionel Shriver (exception faite peut-être de Double Faute que j'ai moins aimé). Comme à chaque fois, c'est dur, c'est dérangeant surtout. Et ça questionne.
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