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Un train pour Trieste
Karine Reignier-Guerre (traduit par)
Date de parution : 04/02/2010
Éditeurs :
Belfond

Un train pour Trieste

Karine Reignier-Guerre (traduit par)
Date de parution : 04/02/2010

Lyrique, poignant, incandescent, un premier roman émouvant qui brosse, à travers l'odyssée d'une adolescente, de Bucarest jusqu'à la lointaine Amérique, un bouleversant portrait de femme en quête d'identité et de liberté.

Roumanie, 1977. Mona, impulsive gamine de dix-sept ans, aime Mihai. Mais autour d'eux, le monde semble chaque jour un peu plus sombre et l'étau de la dictature chaque jour plus...

Roumanie, 1977. Mona, impulsive gamine de dix-sept ans, aime Mihai. Mais autour d'eux, le monde semble chaque jour un peu plus sombre et l'étau de la dictature chaque jour plus insupportable. La police secrète guette à chaque coin de rue et Mona vit dans l'angoisse que la machine à écrire...

Roumanie, 1977. Mona, impulsive gamine de dix-sept ans, aime Mihai. Mais autour d'eux, le monde semble chaque jour un peu plus sombre et l'étau de la dictature chaque jour plus insupportable. La police secrète guette à chaque coin de rue et Mona vit dans l'angoisse que la machine à écrire de son père dissident ne soit découverte, cachée dans le four. Ou pire, comme le lui suggèrent ses amis, que Mihai lui-même fasse partie de la Securitate…
Alors, pressée par ses parents, Mona va devoir fuir. Munie d'un passeport obtenu à la sauvette, elle réussit à prendre le fameux « train pour Trieste ». Seule, terrifiée, sans avoir pu dire au revoir à Mihai.

Des années plus tard, installée aux États-Unis, professeur d'université, mère de deux enfants, Mona comprend qu'elle doit retourner dans ce petit village des Carpates où elle avait rencontré Mihai, pour découvrir la vérité sur son premier amour…

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EAN : 9782714444608
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 372
Format : 154 x 240 mm
EAN : 9782714444608
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 372
Format : 154 x 240 mm

Ils en parlent

<< Un train pour Trieste est un roman d'initiation - à la vie et à l'amour - encore tout imprégné des souvenirs de l'auteur, vibrant d'une intense sensibilité et offrant au lecteur un superbe portrait de femme, entre dictature et exil. >>
Stéphanie Dupray / Le Monde

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Nikoz 09/09/2016
    L'exil dans l'exil... La mémoire tronquée d'un pays truqué... Très beau livre, boiteux
  • Lalivrophile 12/10/2012
    À travers le parcours de Mona, c'est un pan de l'histoire que nous expose Domnica Radulescu. Elle raconte à merveille comment la dictature de Ceaucescu bouleversa des familles. Les événements sont vus par une jeune fille de dix-sept ans qui aspire désespérément à une vie heureuse, et ne comprend pas pourquoi des dictateurs la gâchent. Mona fait partie de ceux qui ne peuvent pas décider de la manière dont leur vie tournera. Il est très facile de ressentir ce qu'elle décrit. Le lecteur s'imaginera à sa place, se posera les mêmes questions, la suivra dans les affres de l'angoisse. Elle est à la fois incertaine et courageuse, parfois puérile... Lorsqu'elle se pose mille questions sur son avenir, qu'elle retourne sa vie dans sa tête, qu'elle hésite à agir, elle est terriblement crédible. Lorsqu'elle n'agit pas forcément bien, on la comprend encore. Elle ne m'a pas du tout agacée parce qu'elle est complexe, vraie. D'un autre côté, elle n'est pas la plus exposée, mais c'est elle que les autres imaginent plus fragile, qu'ils veulent protéger des dangers. Ça se comprend, mais le lecteur ressentira une espèce de frustration à voir qu'on écarte la narratrice de certains événements, comme une gamine immature, comme si on la croyait en sucre. [...] Lire la suite sur:À travers le parcours de Mona, c'est un pan de l'histoire que nous expose Domnica Radulescu. Elle raconte à merveille comment la dictature de Ceaucescu bouleversa des familles. Les événements sont vus par une jeune fille de dix-sept ans qui aspire désespérément à une vie heureuse, et ne comprend pas pourquoi des dictateurs la gâchent. Mona fait partie de ceux qui ne peuvent pas décider de la manière dont leur vie tournera. Il est très facile de ressentir ce qu'elle décrit. Le lecteur s'imaginera à sa place, se posera les mêmes questions, la suivra dans les affres de l'angoisse. Elle est à la fois incertaine et courageuse, parfois puérile... Lorsqu'elle se pose mille questions sur son avenir, qu'elle retourne sa vie dans sa tête, qu'elle hésite à agir, elle est terriblement crédible. Lorsqu'elle n'agit pas forcément bien, on la comprend encore. Elle ne m'a pas du tout agacée parce qu'elle est complexe, vraie. D'un autre côté, elle n'est pas la plus exposée, mais c'est elle que les autres imaginent plus fragile, qu'ils veulent protéger des dangers. Ça se comprend, mais le lecteur ressentira une espèce de frustration à voir qu'on écarte la narratrice de certains événements, comme une gamine immature, comme...
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  • Pickwick 09/09/2010
    Il est question d'une histoire d'amour certes : mais elle est surtout (me semble-t-il) un prétexte. Pour raconter la terreur, l'angoisse, les démons qui nous poursuivent s'ils ne sont pas affrontés un jour ou l'autre. La romance est aussi ce par quoi la véritable trame du roman prend corps : le train pour Trieste, celui qui permettra de fuir, fuir la faim, fuir la peur, fuir les blousons noirs qui viennent tabasser votre famille à l'heure du coucher. Et de construire enfin sa vie, qui sait… mais sur quelles bases ? Une lecture recommandée les yeux fermés à ceux qui aiment les destins de femme, l'Histoire - en particulier des pays de l'Est -, les histoires d'amour impossible, les histoires de famille (un quasi-témoignage passionant pour ceux qui s'interessent à la psycho-généalogie), les bios même romancées, les récits de clandestinité ou de déracinés… bref, à tout le monde en fait !
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